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Les filles, éternelles perdantes face aux formations professionnelles?
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SourceSchweizerische Zeitschrift für Bildungswissenschaften 22 (2000) 2, S. 377-384 ZDB
Document  (119 KB)
License of the document In copyright
Keywords (German)
sub-discipline
Document typeArticle (journal)
ISSN0252-9955; 1424-3946; 02529955; 14243946
LanguageFrench
Year of creation
review statusPeer-Reviewed
Abstract (French):La sociologie de l’éducation française, très prolixe sur la question des inégalités sociales à l’école, a laissé longtemps dans l’ombre celle de l’inégalité entre garçons et filles. Dans une sociologie très marquée par le modèle de la reproduction, la réussite des filles apparaît comme une anomalie et c’est la thèse du double handicap qui s’impose, c’est à dire d’un cumul supposé des inégalités de sexe et de classe. On a du mal à concevoir que le sexe dominé puisse être en position dominante à l’école, et avec une certaine constance, l’approche des scolarités féminines est imprégnée par un misérabilisme contrastant avec d’objectifs «succès féminins». C’est tout particulièrement vrai pour ce qui est de la formation professionnelle: les filles en seraient davantage écartées ou reléguées dans les domaines les plus dévalorisés qui sont leur lot sur le marché du travail, la domination des femmes dans la sphère professionnelle entraînant une domination inexorable dans la sphère scolaire. (DIPF/Orig.)
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Date of publication13.09.2011
CitationDuru-Bellat, Marie; Kieffer, Annick; Marry, Catherine: Les filles, éternelles perdantes face aux formations professionnelles? - In: Schweizerische Zeitschrift für Bildungswissenschaften 22 (2000) 2, S. 377-384 - URN: urn:nbn:de:0111-opus-37423 - DOI: 10.25656/01:3742
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