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Titel
Lames de fond historiques et spécificités nationales
Autor
OriginalveröffentlichungSchweizerische Zeitschrift für Bildungswissenschaften 23 (2001) 1, S. 165-169 ZDB
Dokument  (98 KB)
Lizenz des Dokumentes Deutsches Urheberrecht
Schlagwörter (Deutsch)
Teildisziplin
DokumentartAufsatz (Zeitschrift)
ISSN0252-9955; 1424-3946; 02529955; 14243946
SpracheFranzösisch
Erscheinungsjahr
BegutachtungsstatusPeer-Review
Abstract (Französisch):Il est fascinant de constater combien les acteurs du changement scolaire se sont servis des mêmes arguments en France, dans le Canton de Genève et en Belgique pour défendre le projet de «l’école unique» et combien ils l’ont fait tous à partir de l’après-guerre 1914-1918. Et pourtant l’adoption de l’obligation scolaire n’y avait guère été le résultat d’un cheminement similaire. C’est à Genève que la disposition a été la plus précoce (1872) dans un contexte rendu favorable en raison de la présence de forces politiques suffisamment fortes pour empêcher la suprématie d’une Eglise ou d’un point de vue idéologique conservateur (à la différence évidente du Valais). En France, la figure de Jules Ferry ne permet néanmoins pas de faire l’impasse sur l’oeuvre préalable de Guizot, aussi conservatrice ait-elle été. En Belgique, par contre, l’instruction obligatoire a été vraiment tardive (loi du 19 mai 1914), ce qui s’explique par les modes de régulation de cet Etat faible dès sa naissance (1830). La Constitution belge (1831) a proclamé la liberté d’enseignement dans un pays qui allait connaître deux guerres scolaires (1878-1884 et 1954-1958), dues à la rivalité – toujours réelle aujourd’- hui – opposant les réseaux scolaires dépendant des pouvoirs publics (Etat, provinces, villes et communes) et le réseau libre catholique. Ce sont les libéraux progressistes d’abord (cf. l’action de la Ligue de l’Enseignement créée en 1864), suivis par les socialistes et les démocrates chrétiens qui ont fini par l’obtenir à l’usure, selon une structure attribuant ici aussi à l’école primaire l’allure d’un ordre séparé par rapport à l’ordre secondaire, grâce à l’existence d’un «quatrième degré» (de 12 à 14 ans) pour les jeunes destinés au travail précoce. (DIPF/Orig.)
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Eintrag erfolgte am14.09.2011
QuellenangabeVan Haecht, Anne : Lames de fond historiques et spécificités nationales - In: Schweizerische Zeitschrift für Bildungswissenschaften 23 (2001) 1, S. 165-169 - URN: urn:nbn:de:0111-opus-37620 - DOI: 10.25656/01:3762
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